Le conseil scientifique

Le conseil scientifique du CNMlab est composé de personnalités aux profils variés (sociologues, économistes, historiens, juristes, musicologues, philosophes…). Ce groupe de réflexion consultatif, inédit dans le monde de la musique, vient renforcer le programme de recherche du CNMlab. Il permet une plus grande interaction entre le monde académique et de la recherche. Le conseil scientifique permet également d’identifier des thèmes de notes et de travaux que le CNMlab pourra programmer, d’en suggérer les contributeurs et de suivre leur réalisation.

Maya Bacache-Beauvallet

Maya Bacache-Beauvallet est ancienne élève de l’École normale, professeure de sciences économiques à Sciences Po Paris et Télécom Paris. Elle est membre de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation (CNRS-i3). Ses thèmes de recherche portent sur les transformations de l’économie numérique et la régulation de l’innovation, en particulier dans les industries culturelles. Elle est actuellement membre du collège de l’Arcep.


Valérie-Laure Benabou

Valérie-Laure Benabou est professeure à l’université de Paris-Saclay/UVSQ, membre du laboratoire DANTE, chercheuse spécialisée en droit de la propriété intellectuelle et sur les enjeux juridiques du numérique. Personne qualifiée au CSPLA, où elle a présidé à la rédaction de plusieurs rapports sur le droit d’auteur, elle a régulièrement apporté son expertise à la réflexion publique. Elle a notamment publié avec Judith Rochfeld l’ouvrage À qui profite le clic ? Le partage de la valeur à l’ère du numérique (Odile Jacob, 2015).


Françoise Benhamou

Françoise Benhamou est professeure d’économie à Sciences Po Paris et à l’université Sorbonne Paris Nord, et présidente du Cercle des économistes. Elle est également présidente du comité d’éthique de Radio France et vice-présidente du comité consultatif des programmes de la chaîne Arte. Ancienne membre du collège de l’Arcep, ses travaux portent sur l’économie de la culture et du numérique.


Audrey Célestine

Maîtresse de conférences en sociologie politique et études américaines (université de Lille), Audrey Célestine est historienne, spécialiste des États-Unis et des populations noires en France. Elle a notamment publié La fabrique des identités. L’encadrement politique des minorités caribéennes à Paris et New York (Karthala, 2018).


Samuel Coavoux

Samuel Coavoux est sociologue, enseignant-chercheur au département de sociologie de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique et au Centre de recherche en économie et statistique. Il est spécialiste des publics de la culture et travaille notamment sur l’écoute de musique en régime numérique.


Damien Colas Gallet

Après ses premiers pas dans la recherche au sein du laboratoire de chimie organique de l’École normale supérieure (rue d’Ulm), Damien Colas Gallet se tourne vers la musicologie et se spécialise dans l’œuvre des compositeurs italiens actifs à Paris, du XVIIe au XIXe siècle. En compagnie d’Anders Wiklund (Université de Göteborg), il travaille actuellement à la première édition critique de Don Carlos de Verdi. Parallèlement à son activité de chercheur, Damien Colas Gallet est pleinement engagé dans la production de concerts et le conseil aux musiciens.


Gilles Demonet

À la fois juriste et musicologue, Gilles Demonet a été précédemment administrateur de l’Opéra-Comique et directeur du bureau français de l’agence IMG Artists. Il est professeur à l’UFR de Musique et Musicologie de Sorbonne Université où il dirige le Master Administration et gestion de la musique. Il est également directeur de l’IReMUS (Institut de recherche en Musicologie) et a pour principal domaine de recherche les institutions musicales contemporaines. Il est notamment l’auteur de Les marchés de la musique vivante (Paris, PUPS, 2015) et de Les Concerts Straram (1926-1933) paru en 2022 à la SFM. Il est par ailleurs professeur invité à la Rome Business School, au Shanghai Conservatory of Music and au Zhejiang Conservatory of Music.


Joëlle Farchy

Joëlle Farchy est professeure des universités en sciences de l’information et de la communication (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), chercheuse au Centre d’économie de la Sorbonne et directrice de la chaire Pluralisme culturel et éthique du numérique (PCEN).


Gérôme Guibert

Gérôme Guibert est maître de conférences HDR en sociologie à l’université Sorbonne nouvelle Paris 3, où il est directeur de l’Institut de la communication et des médias. Spécialiste des musiques populaires, il a cofondé en 2002 la revue de recherche Volume ! et dirige la collection « Musiques et société » aux Éditions Mélanie Seteun (Les Presses du réel). Il a dirigé plusieurs programmes de recherche, dont une cartographie du spectacle vivant des musiques actuelles pour le DEPS du ministère de la Culture (2010-2012) et une analyse du tournant numérique de la musique live pour le laboratoire d’excellence ICCA (2017-2018). Il est également responsable d’une équipe pour le programme ANR sur les scènes culturelles SCANEA (2019-2023). En 2019, il a organisé la quatrième biennale des recherches mondiales sur la musique metal pour l’ISMMS.


Françoise Liot

Françoise Liot est maître de conférences HDR à l’université Bordeaux Montaigne et chercheuse au Centre Émile-Durkheim (UMR 5116, CNRS-université de Bordeaux). Elle a principalement travaillé sur l’analyse des politiques culturelles territoriales et sur les transformations du travail artistique et des professions culturelles. Elle a publié avec Chloé Langeard et Sarah Montero l’ouvrage Culture et santé. Vers un changement des pratiques et des organisations ? (Éditions de l’Attribut, 2020).


Fabien Miclet

Fabien Miclet est consultant indépendant, spécialisé dans les enjeux culturels européens. Coauteur de plusieurs études pour la Commission européenne et initiateur de différents projets européens, il est par ailleurs impliqué dans diverses conférences internationales du secteur de la musique. Il conseille en outre plusieurs organisations professionnelles et publiques, dont le CNM, sur les questions européennes. Diplômé du Collège d’Europe, il est chargé de cours à Sciences Po Lille et à l’université de Lille.


Alexandre Monnin

Alexandre Monnin est philosophe, directeur du Master of Science (MSc) Strategy and design for the Anthropocene (ESC Clermont Business School-Strate École de design Lyon), directeur scientifique d’Origens Media Lab, cofondateur de l’initiative Closing Worlds, enseignant-chercheur en école de management (ESC Clermont Business School) et membre du GDS EcoInfo, du conseil d’administration de l’association La 27e région, du conseil scientifique de CY École de design et de Strate École de design.


Emmanuel Négrier

Emmanuel Négrier est directeur du Cepel CNRS-université de Montpellier. Ses travaux portent sur les politiques culturelles, les changements d’échelles territoriales et les comportements électoraux. Il a codirigé, avec Aurélien Djakouane, la recherche « So Fest ! L’empreinte sociale et territoriale des festivals » (coordonnée par France Festivals) dont les résultats vient d’être publiés dans l’ouvrage Festivals, territoire et société (Paris, Presses de Science Po/DEPS, 2021).


Thomas Paris

Thomas Paris est chercheur au CNRS (GREGHEC) et professeur affilié à HEC Paris. Docteur en gestion, il s’est spécialisé sur l’économie de la création et des industries créatives. Il étudie ces secteurs (cinéma et audiovisuel, musique, mode, édition, architecture, jeu vidéo, grande cuisine, design) sous les angles managérial, organisationnel et sectoriel, en collaboration avec leurs acteurs. Il travaille par ailleurs sur le management de l’innovation, l’entrepreneuriat, l’économie numérique et les politiques culturelles.


Myrtille Picaud

Myrtille Picaud est sociologue. Elle a travaillé sur les salles de musique et leurs programmatrices et programmateurs, quels que soient les genres musicaux, en examinant les liens qui unissent scènes musicales et mutations urbaines. Ses recherches sont notamment parues dans l’ouvrage Mettre la ville en musique (Paris-Berlin) (Presses universitaires de Vincennes, 2021).


Solveig Serre

Solveig Serre est historienne et musicologue, ancienne élève de l’École nationale des chartes (2001-2005), chargée de recherche HDR au CNRS (CESR, UMR 7323) depuis 2012 et professeure chargée de cours à l’École polytechnique. À l’origine spécialiste des institutions lyriques parisiennes sous l’Ancien Régime, elle est responsable, depuis 2014 avec Luc Robène, du projet de recherche PIND (Punk is not dead), consacré à l’histoire de la scène punk en France depuis 1976 et qui a obtenu un financement de l’ANR pour la période 2016-2020.


Marie Sonnette

Marie Sonnette est sociologue, maîtresse de conférences à l’université d’Angers et au laboratoire ESO (CNRS, UMR 6590). Spécialiste des musiques hip-hop, elle travaille actuellement à leur compréhension en collaboration avec le Département des études, de la prospective et de la statistique (DEPS) du ministère de la Culture. Elle s’attache particulièrement à saisir l’évolution économique de ce secteur de l’industrie du disque, ses publics et les processus de son (il)légitimation médiatique, professionnelle et politique.


Jean-Philippe Thiellay

Jean-Philippe Thiellay est président du Centre national de la musique. Il est également spécialiste de l’art lyrique, côté scène et côté management. Il a publié des essais sur Rossini, Bellini et Meyerbeer aux éditions Actes Sud. Il a récemment publié L’Opéra s’il vous plaît. Plaidoyer pour l’art lyrique (Les Belles Lettres, 2022).


Emmanuel Vergès

Emmanuel Vergès est ingénieur, auteur et docteur en information-communication. Il codirige l’Observatoire des politiques culturelles, et est facilitateur culturel à L’office, une structure d’ingénierie culturelle et de coopération. Il enseigne dans différentes universités (universités Aix‑Marseille, Bordeaux Montaigne, Lyon 2). Il œuvre dans le champ de la coopération dans ses dimensions culturelles et numériques et expérimente de nouvelles formes d’organisations avec des structures publiques et privées, des citoyens et des collectifs artistiques. Il a fondé et dirigé ZINC, arts et cultures numériques à la Friche la Belle de Mai entre la fin des années 1990 et la première décennie du xxe siècle.