Appels à contributions
Le CNMlab s’adresse à des contributrices et contributeurs de tous horizons, français comme internationaux, avec deux principaux profils : des personnalités liées à la recherche (doctorants et post-doctorants inclus), ainsi que des experts issus de la sphère professionnelle. Le CNMlab est ouvert à toute discipline, avec différentes méthodologies et approches, tant qualitatives que quantitatives : l’histoire, la philosophie, l’économie, la sociologie, la musicologie, la gestion, les sciences de l’information, la géographie, l’anthropologie, la statistique, les sciences politiques, les data sciences…
Nous proposons ci-dessous deux appels à contributions : un appel à contribution pour le prochain recueil thématique, et un appel à contribution permanent. N’hésitez pas à nous contacter.
Contact : cnmlab@cnm.fr
Appel permanent
Vous pouvez à tout moment nous adresser vos propositions de travaux sur les thématiques de votre choix, pour publication par le CNMlab.
Deux types de sujets intéressent particulièrement le CNMlab : ceux qui traitent de phénomènes ayant un impact actuel sur les pratiques des acteurs de l’écosystème musical et ceux qui auront à l’avenir un impact sur ces pratiques
Vous pouvez envoyer vos notes d’intention au format suivant : biographie des auteurs et des autrices, description du sujet et de la méthode employée pour le traiter, bibliographie (ou webographie) des références utilisées, le tout ne dépassant pas les 3 500 caractères (espaces comprises).
Recueil thématique «Découverte et prescription musicales »
Axes thématiques du recueil
À l’heure où la circulation de la musique se joue autant dans les espaces numériques que physiques, comprendre ce qui oriente nos écoutes et comment devient un enjeu scientifique, culturel, économique et politique majeur.
Le recueil 2026 souhaite se concentrer sur les transformations profondes que connaissent aujourd’hui les processus de découverte et de prescription musicales. Il s’agit d’analyser non seulement les dispositifs techniques et humains qui façonnent l’accès aux œuvres, mais aussi les dynamiques économiques, culturelles et symboliques qui en découlent.
Les questions transversales qui structurent cet appel sont les suivantes :
Quels rôles jouent aujourd’hui les différents dispositifs (humains et non-humains) dans la découverte et la prescription musicales ? Comment transforment-ils les équilibres culturels, économiques et symboliques du secteur ? Comment préserver la diversité, l’équité et le sens de l’écoute ?
Pour guider plus précisément la réflexion, nous identifions cinq enjeux majeurs (non exhaustifs) :
- Prescription humaine versus algorithmique : quelles différences en termes de valeurs, de diversité et de subjectivité ?
- Découvrabilité et adaptation des artistes : comment les artistes peuvent-ils gagner en visibilité ? Quels leviers existe-t-il pour mieux se faire « découvrir » (que ce soit dans le spectacle vivant ou dans la musique enregistrée) ?
- Anciennes et nouvelles prescriptions : comment la recommandation humaine se redéploye-t-elle, des prescriptions traditionnelles (médias généralistes et spécialisés, concerts, bouche-à-oreille) aux nouveaux métiers de l’influence et de la curation de playlists éditorialisées ?
- Perception des publics : quelle est la relation actuelle des auditeurs aux recommandations algorithmiques et humaines ? Quelles dynamiques émergent entre confiance, préférence et appropriation des différents modes de prescription ?
- Conséquences culturelles : quels impacts ces mécanismes ont-ils sur la diversité musicale — produite et consommée —, les scènes émergentes et les répertoires « minoritaires » ? Quelles sont les perceptions de ces potentiels impacts ?
Le recueil vise à rassembler des contributions qui croisent des approches interdisciplinaires et mobilisent des perspectives à la fois empiriques et prospectives, afin d’éclairer les enjeux actuels et d’anticiper les évolutions à venir. L’ambition est de dépasser les approches sectorielles en confrontant les réalités professionnelles aux dynamiques sociétales, économiques et technologiques, tout en croisant disciplines, terrains et points de vue. Nous appelons ainsi à des contributions capables de nourrir le débat public et professionnel, d’identifier les tendances émergentes et de proposer des lectures inédites des équilibres à venir. Plus qu’un simple état des lieux, ce recueil invite à penser la découverte et la prescription musicales comme des clés pour comprendre les industries culturelles de demain.
Toute proposition de sujet se rapportant à ces problématiques est la bienvenue ; le plan ci-dessous est présenté pour aiguiller les contributeurs et contributrices.
1. Découverte : formes, espaces et expériences
La découverte musicale s’inscrit aujourd’hui dans un écosystème diversifié, mêlant espaces physiques, environnements numériques et dispositifs hybrides. Les modalités d’accès aux œuvres se transforment sous l’effet conjugué des innovations technologiques, des stratégies des acteurs et des mutations des pratiques sociales. Ces évolutions redéfinissent-elles la manière dont les publics rencontrent la musique ? Comment celles-ci influent-elles sur la diversité des œuvres exposées et reconfigurent-elles les chaînes de valeur ?
Les analyses pourront porter, par exemple, sur :
- Formes et lieux de découverte : comment se complètent concerts, festivals, espaces de diffusion culturelle, plateformes de streaming, réseaux sociaux et environnements immersifs ?
- Stratégies des artistes et des acteurs : quelles stratégies de marketing, de narration et de construction de communautés permettent de se rendre découvrable dans un environnement saturé d’offres ? Comment ces stratégies influencent-elles la création elle-même ?
- Dimensions économiques : comment les modèles de diffusion et les logiques de marché façonnent-ils l’accès aux œuvres et la répartition de l’attention ? Quels effets sur la viabilité économique des artistes et des structures de diffusion ?
- Diversité, accès et visibilité : dans quelle mesure les conditions d’écoute matérielles, géographiques ou techniques ont-elles un impact sur la possibilité pour les publics de découvrir une offre musicale variée ? Quelles inégalités persistent dans l’accès à la découverte pour certaines scènes, genres musicaux ou territoires ? Comment mesurer, comprendre et agir sur ces déséquilibres ?
2. Prescription : nouvelles prescriptions, nouvelles normes ?
L’évolution des mécanismes de prescription soulève des questions fondamentales sur la nature même de la recommandation musicale et sur les acteurs qui la portent. Cet axe vise à décrire et à analyser les profils, les pratiques et les logiques des prescripteurs humains et algorithmiques, ainsi que leurs interactions. Les transformations en cours affectent profondément les métiers liés à la critique, à la programmation et à la curation, en modifiant les conditions d’exercice, les statuts professionnels et les systèmes de reconnaissance. Les contributions attendues sont invitées à interroger les effets de ces évolutions sur la diversité musicale et sur la structuration des carrières.
Plusieurs pistes de réflexion peuvent être explorées :
- Profils et pratiques professionnelles : comment évoluent les métiers de critique, de programmation, de curation, ou d’influence musicale ? Quelles compétences nouvelles sont mobilisées, et comment les hiérarchies de légitimité se reconfigurent-elles ?
- Interactions humain/algorithme : de quelle manière les recommandations automatisées influencent-elles le travail des prescriptions humaines ? Comment les choix éditoriaux peuvent-ils coexister ou entrer en tension avec les logiques de calcul ?
- Logiques économiques et positionnements stratégiques : dans quelle mesure les sources de financement, les accords commerciaux avec les labels, plateformes ou marques, et les impératifs de rentabilité orientent-ils les choix de programmation et de recommandation ? En quoi ces contraintes économiques peuvent-elles favoriser certains genres, artistes ou formats, au détriment d’autres ?
- Prescription virale et réseaux sociaux : quels mécanismes d’amplification ou de visibilité émergent via la viralité numérique ? Quels effets sur la notoriété des artistes et sur l’équilibre entre répertoires « dominants » et « minoritaires » ?
3. Politiques publiques et régulation
L’évolution des dispositifs de découverte et de prescription ne peut être analysée sans considérer le rôle des politiques publiques et de la régulation. Les choix opérés dans ces cadres influencent directement la diversité des catalogues, la visibilité des œuvres et l’accès des publics, tout en structurant les conditions économiques de la filière musicale.
Parmi les questions qui se posent :
- Cadre réglementaire : quelles sont les formes et l’efficacité des régulations existantes dans différents contextes nationaux ou régionaux ?
- Échelles et comparaisons : comment se combinent ou s’opposent régulations nationales, politiques européennes et instruments dispositifs internationaux ? Quels effets sur la compétitivité et la circulation des œuvres ?
- Diversité et équité d’accès : comment les politiques publiques soutiennent-elles (ou non) les répertoires « minoritaires », les scènes locales et les artistes émergents ? Quelle méthodologie pour évaluer leurs effets ?
- Autonomisation des publics : comment les politiques éducatives et les dispositifs d’accompagnement peuvent-ils développer une écoute critique et limiter le rôle des prescriptions dominantes ?
Objectifs du CNMlab
- Rendre intelligibles les mécanismes et les transformations de la filière musicale avec précision et clarté auprès d’un public varié : professionnels de la musique et des variétés, opérateurs publics, médias et grand public. Les contributions doivent à la fois rendre compréhensibles des aspects techniques, des concepts théoriques ou un vocabulaire spécialisé, en s’appuyant sur des exemples concrets issus de pratiques musicales, et proposer une analyse plus générale prenant du recul par rapport aux réalités de terrain, selon une méthodologie argumentée.
- Aider l’établissement dans sa réflexion, pour mieux comprendre les problématiques en jeu : il s’agit à la fois de cartographier l’existant et de rendre compte des impacts réels ou potentiels pour la filière musicale.
- Se projeter vers l’avenir et explorer de nouveaux terrains : sans nécessairement la placer au centre de leur propos, les contributions doivent intégrer une dimension exploratoire qui donne des éléments pour appréhender le futur. Cette dimension exploratoire peut prendre la forme d’une véritable prospective, d’une conclusion ouverte, d’une esquisse des tendances actuelles, ou encore de pistes de réflexion pour faire avancer le sujet (sous forme de recommandations de politiques publiques par exemple).
Règlement de l’appel à contributions
Le présent appel s’adresse à des contributeurs et contributrices de tous horizons, français comme internationaux, avec deux principaux profils : des personnalités liées à la recherche (doctorants et postdoctorants inclus), ainsi que des spécialistes, experts et expertes issus de la sphère professionnelle. Le CNMlab est ouvert à toute discipline, avec différentes méthodologies et approches, tant qualitatives que quantitatives.
La sélection des notes d’intention sera assurée par un jury composé de membres du conseil scientifique et de l’équipe du CNMlab. Il s’assurera de la pertinence et de la complémentarité des articles proposés. Il portera également une attention particulière à la rigueur des travaux engagés.
Une dizaine de projets de contributions seront retenus pour publication.
À noter que l’équipe du CNMlab constitue un centre de ressources pour les contributrices et contributeurs, mettant à disposition ses expertises et favorisant les mises en contact avec les acteurs de la filière, l’accès à des données, à des terrains et à de la documentation.
Format
Chaque contribution contiendra entre 35 000 et 50 000 caractères (espaces et notes de bas de page comprises) au maximum.
Calendrier
- Avant le 22 octobre 2025, les contributrices et contributeurs sont appelés à envoyer une note d’intention à l’adresse suivante : cnmlab@cnm.fr.
Ne dépassant pas 3 500 caractères (espaces et notes de bas de page comprises), elle devra obligatoirement contenir l’ensemble de ces éléments :
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- Une courte présentation biographique des autrices et auteurs (500 signes) ;
- L’angle scientifique/professionnel choisi ;
- Les apports attendus pour la compréhension des enjeux contemporains et futurs ;
- Les terrains et méthodologies mobilisés ;
- Une bibliographie synthétique.
- Début novembre 2025, la sélection des propositions retenues par le CNMlab sera communiquée.
- Au printemps 2026, les travaux d’enquête et d’écriture devront avoir été réalisés, et les contributions devront être remises pour une première phase de relecture.
- Dans le courant de l’été 2026, les travaux entreront en phase d’éditorialisation et de validation finale.
- Au cours du second semestre 2026, les contributions seront publiées sur le site du CNMlab et sur CAIRN.
Rémunération
Les travaux sont rémunérés 1 500 € TTC par contribution (et non par contributrice ou contributeur).
Les projets retenus feront l’objet d’un contrat et seront rémunérés par note de droits d’auteur.
N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement complémentaire : cnmlab@cnm.fr.
Recueil thématique “Musique et territoires”
Axes thématiques du recueil
Une étude de la Sacem publiée en 2021 a montré que pour plus de 80 % des personnes interrogées, les activités liées à la musique sont essentielles à la fois pour le bien–être des habitants, pour le dynamisme des centres-villes et pour l’attractivité d’un territoire. Néanmoins, le concept de territoire ne renvoie pas à un périmètre géographique prédéfini. Ses frontières peuvent tout autant correspondre à un découpage politique qu’à des pratiques et à des imaginaires plus mouvants. Dans le prochain recueil du CNMlab, nous nous intéressons au territoire en tant qu’espace d’expérimentation sociale, délimité par les acteurs qui lui donnent sens sur le terrain.
Les questions transversales qui structurent cet appel sont les suivantes :
Quelle est la place de la musique dans les projets culturels de territoires ? Comment la présence ou non d’acteurs de la musique, d’initiatives ou d’infrastructures musicales change-t-elle la dynamique et l’attractivité d’un territoire ? Comment les politiques publiques et les collectivités territoriales accompagnent-elles l‘écosystème musical et ses différentes chaînes de valeur ? Comment penser l’avenir des territoires de la musique ?
Toute proposition de sujet se rapportant à ces problématiques est la bienvenue ; le plan ci-dessous est présenté pour aiguiller les contributeurs et contributrices.
Observer, décrypter et mesurer la cohésion territoriale
La question de la cohésion territoriale, telle que définie par le traité de Lisbonne en 2007, implique une volonté politique de réduire les écarts de richesse entre territoires à l’échelle européenne. Il s’agit à travers cet axe d’observer, de décrypter et de mesurer cette cohésion à l’aune de la filière musicale. L’intégration des activités musicales au sein de dynamiques locales sociales et économiques plus larges, mais aussi l’impact des politiques culturelles sur les pratiques des acteurs, et les obstacles éventuels rencontrés par ces derniers sur le terrain intéressent particulièrement le CNMlab.
Dans ce premier axe, nous proposons quatre grands angles d’approche :
- Une approche par les acteurs de la filière musicale : quelles typologies d’acteurs agissent à l’échelle locale, dans quels réseaux sont-ils insérés ? Comment circulent-ils et agissent-ils dans plusieurs territoires ? Par ailleurs, une cartographie des différentes formations aux métiers de la musique (et de leurs contenus) serait un appui pour penser l’accompagnement des professionnelles et professionnels de demain.
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L’aménagement du territoire constitue un second angle d’approche, que ce soit en regard de l’offre existante et de sa répartition (lieux de production et de diffusion), mais aussi en regard des politiques publiques, des dispositifs de financement, d’investissement, de coopération et de mutualisation (notamment dans les territoires ruraux et quartiers prioritaires de la ville). Comment mesurer les dynamiques de coopération (entre acteurs de la filière, collectivités territoriales, acteurs d’autres secteurs socio-économiques, etc.) qui visent notamment la durabilité des projets et structures, ainsi que l’insertion des activités musicales dans un tissu économique et social plus large ?
- L’avènement des réseaux sociaux et du numérique participent depuis plusieurs années à la transformation des manières de créer, de pratiquer, d’écouter et de diffuser de la musique. De ce contexte est née la notion de découvrabilité. Comment les acteurs (programmation de salles et de festivals, radios associatives) œuvrent–ils à la prescription d’artistes locaux ? Quelle influence exercent-ils sur la création et les esthétiques musicales locales ? Quelles sont les opportunités et les difficultés des artistes locaux en matière de production et de diffusion sur leurs territoires ?
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Enfin, le quatrième angle d’approche concerne la question du rayonnement et de l’attractivité. Par exemple, il s’agit ici de s’intéresser aux notions de territoire sonore, de tourisme musical et de marketing territorial. Comment la musique réinvente-t-elle le territoire et quel est son impact sur le développement local ?
Comprendre et analyser les initiatives et les expérimentations pour imaginer les futurs
Dans ce deuxième axe, il s’agit de comprendre et d’analyser différentes expérimentations en cours, et d’en tirer des analyses prospectives. Comment les acteurs tentent-ils de pallier un manque de cohésion lié à des dynamiques territoriales spécifiques ? À quels obstacles éventuels sont-ils confrontés dans leurs pratiques au quotidien ? Quels phénomènes ou mutations en cours risquent d’impacter les professionnelles et professionnels, à l’échelle de leurs territoires, et comment ?
Nous proposons pour ce deuxième axe quelques lignes directrices par lesquelles la relation entre musique et territoires peut être étudiée :
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La diversité apparait comme un enjeu majeur pour les acteurs de la filière musicale : par quelles expérimentations travaillent-ils à garantir et développer la diversité de l’offre en lien avec les dynamiques propres à chaque territoire ? À la question de l’offre répond celle de l’inclusion et de l’accessibilité des publics et des habitants. Quel est l’impact des dispositifs (ou actions) d’éducation et de médiation musicales auprès de publics diversifiés (écoles, hôpitaux, prisons, centres sociaux, etc.) ? Aussi, quelles attentes les collectifs d’habitants portent-ils sur les institutions culturelles locales ? Comment les droits culturels constituent-ils un levier pour la participation aux dynamiques musicales locales ?
- La reconnaissance culturelle peut quant à elle être abordée sous l’angle des artistes et de leurs circulations : comment certaines scènes musicales, parfois issues de territoires marginalisés, influencent-elles la création à l’échelle nationale, voire participent-elles au rayonnement de la musique française à l’international ? Quelle est la place accordée à la sauvegarde et à la préservation des patrimoines musicaux dans les projets et politiques locales ?
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Les transitions écologiques et numériques poussent les acteurs et actrices à s’adapter à ce contexte actuel en innovant. En matière d’écologie, il s’agit ici de centrer le regard sur des initiatives qui œuvrent à la rénovation et au réaménagement des infrastructures, ou encore qui repensent les mobilités des artistes et des publics. Enfin, la diversité des usages des technologies de l’information et de la communication dans les territoires peut participer à l’accroissement des inégalités sociales : ce recueil s’intéresse aux actions innovantes des acteurs de la filière musicale qui tentent de réduire la fracture numérique.
Objectifs du CNMlab
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Vulgariser et publiciser avec rigueur le sujet auprès d’une large audience allant du grand public aux opérateurs publics, en passant par les professionnelles et professionnels de la musique et des variétés, les médias et les experts du secteur. Les contributions doivent trouver un équilibre entre la vulgarisation et la montée en généralité. Il s’agit de rendre accessibles des aspects techniques, des concepts théoriques ou un vocabulaire scientifique, en s’appuyant notamment sur des cas concrets de pratiques et sur des exemples de situations spécifiquement musicales. Mais il s’agit aussi de prendre de la hauteur par rapport aux réalités de terrain, méthode à l’appui ;
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Aider l’établissement dans sa réflexion, pour mieux comprendre les problématiques en jeu : il s’agit à la fois de cartographier l’existant (acteurs, usages, instruments, etc.), ainsi que de rendre compte des impacts réels ou potentiels pour la filière musicale ;
- Se projeter vers l’avenir et explorer de nouveaux terrains : sans nécessairement la placer au centre de leur propos, les contributions doivent intégrer une dimension exploratoire qui donne des éléments pour appréhender le futur. Cette dimension exploratoire peut prendre la forme d’une véritable prospective, d’une conclusion ouverte, d’une esquisse des tendances actuelles, ou encore de pistes de réflexion pour faire avancer le sujet (sous forme de recommandations de politiques publiques par exemple). Les approches historiennes rentrent largement dans ce cadre, dès lors qu’elles éclairent les situations présentes et à venir.
Règlement de l’appel à contributions
La sélection des propositions sera assurée par le Conseil scientifique du CNMlab et l’équipe du CNMlab. Ces derniers s’assureront de la pertinence et de la complémentarité des articles proposés. Ils porteront également une attention particulière à la rigueur des travaux engagés : il s’agira d’exposer dans la note d’intention la méthode déployée, les terrains investigués et le matériau récolté (ou à venir).
Une douzaine de propositions de contributions seront retenues pour publication.
Format
Chaque contribution contiendra entre 35 000 et 50 000 caractères (espaces compris) au maximum. La réalisation des travaux et la rédaction de l’onde peuvent être menées par une contributrice ou un contributeur unique ou à plusieurs.
À noter que l’équipe du CNMlab constitue un centre de ressources pour les contributrices et contributeurs, mettant à disposition ses expertises et favorisant les mises en contact avec les acteurs de la filière, l’accès à des données, à des terrains et à de la documentation.
Calendrier
- Avant le 15 septembre 2024, les contributrices et contributeurs sont appelés à envoyer une note d’intention à l’adresse suivante : cnmlab@cnm.fr. Ne dépassant pas 3500 caractères (espaces compris), elle devra présenter succinctement les autrices et auteurs, le sujet proposé, la méthode employée, ainsi qu’une courte bibliographie (ou webographie) indicative.
- Courant octobre, la sélection des propositions retenues par le CNMlab sera communiquée.
- Au printemps 2025, les travaux d’enquête et d’écriture devront avoir été réalisés, et les contributions devront être remises pour une première phase de relecture.
- Au cours du second semestre 2025, les contributions retenues seront publiées sur le site du CNMlab et le recueil fera l’objet d’une impression papier.
Rémunération
Les travaux sont rémunérés 1 500 € TTC par contribution (et non par contributrice ou contributeur).
Les projets retenus seront rémunérés soit sur facture, soit par note de droits d’auteur et feront l’objet d’un contrat liant chaque contributrice ou contributeur avec le CNM.